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La tricothérapie

Tricoter, le nouveau yoga

La tricothérapie ou la satisfaction du Do It Yourself

Dans une société extrêmement complexe où l’on ne voit ni le début ni la fin de ce que nous entreprenons au travail, la satisfaction est grande de pouvoir dire : "c’est moi qui l’ai fait". Si le tricot peut sembler compliqué, il suffit de réussir deux ou trois mailles pour que la magie opère et que l’on présente fièrement son petit bout de création à son voisin. "Et puis, il y a un côté un peu primitif dans le fait de se dire que l’on est capable de créer soi-même un vêtement pour se couvrir du froid", note Pierre Bastoul, co-auteur de La Tricothérapie, le tricot est le nouveau yoga.

Des similitudes avec la méditation

Lorsque l’on parvient à une certaine dextérité, le geste technique du tricot s’automatise. "Quand on s’attaque à des pièces plus compliquées, on doit compter dans sa tête. Cela s’apparente quasiment à un mantra car l’on répète toujours le même mouvement", analyse le spécialiste. La répétition et la focalisation sur le mouvement s’avèrent effectivement être des points communs avec le yoga. Le Dr Herbert Benson, enseignant à Harvard, affirme que ces deux activités stimulent les mêmes zones du cerveau, ce qui permet de mener le corps dans un état de relaxation.

Les vertus médicales du tricot

Et les bienfaits du tricot ne s’arrêtent pas là ! Par ses variétés de matières, du plus rugueux au très doux, la laine réactive des sensations tactiles parfois oubliées. Aux Etats-Unis, les médecins prescrivent même le tricot en guise d’activité antistress. Le Dr Herbert Benson le conseille carrément pour lutter contre les douleurs chroniques, l'insomnie et l'hypertension. 
Monica Baird, spécialiste de la douleur au Royal United Hospital en Grande-Bretagne, affirme de son côté que le tricot nous permettrait d’abaisser notre taux de cortisol, l’hormone du stress, tout en augmentant la présence de la sérotonine et de la dopamine, les fameuses hormones du bien-être.

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